Le vieux lavoir. Retour

Poème de Françoise Grabenzek

Baigné par le soleil, au bord de la rivière

Vieilles pierres érodées cachées derrière le lierre

Il garde ses secrets, témoins de jours de gloire

Lorsque les lavandières venaient au vieux lavoir.

Leurs jolies mains glacées, rougies par les supplices

D'un battoir à manier pour que paniers s'emplissent,

Chignons presque défaits sont bien sûr en mémoire

Gravés dans le granit usé du vieuv lavoir.

Si vous prenez le temps de rester un moment

Caressez cet endroit d'un regard éloquent,

Pour la vie de labeur autour du vieux lavoir.

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